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le jour. d'après fred sabourin - les carnets & press-book d'un journaliste omnivore, libre et indépendant. chroniques cinéma, récits de voyages et de montagne, littérature protéiforme. des photos pour illustrer le tout. aussi dans un blog médiapart (à mon nom). suivre ce blog administration connexion + créer mon blog le jour. d'après fred sabourin les carnets & press-book d'un journaliste omnivore, libre et indépendant. chroniques cinéma, récits de voyages et de montagne, littérature protéiforme. des photos pour illustrer le tout. aussi dans un blog médiapart (à mon nom). accueil contact articles récents première année : capitale de la douleur… 14 septembre 2018 , rédigé par f.s publié dans #chronique cinéma avec première année , thomas lilti, déjà auteur d’ hippocrate en 2014, montre le quotidien de deux étudiants en paces, la fameuse première année commune aux études de santé. et il vaut mieux, en effet, être en bonne « santé » pour la réussir… william lebghil et vincent lacoste au festival du film francophone d'angoulême, en août dernier (c) f.s. « trois heures pour répondre à 72 questions avec 5 réponses au choix, ça fait environ 2 minutes par question ; donc à ce rythme-là c’est impossible de réfléchir, soit on répond par réflexe reptilien, soit au hasard. je pense que les meilleurs, enfin ceux qui deviendront médecins, se rapprochent plus du reptile que de l’être humain » . benjamin (william lebghil) résume à lui seul l’absurdité d’un mode de sélection très décrié mais toujours en vigueur : le concours de première année de médecine, la « paces », première année commune aux études de médecines. plusieurs dizaines de milliers de candidats chaque année s’épuisent afin d’atteindre le graal : être parmi le numerus clausus, le nombre d’étudiants qui auront le droit, la chance, l’opportunité (rayez les mentions inutiles) d’entrer en médecine. thomas lilti fut l’un d’eux. ses débuts de cinéastes se sont déroulés alors qu’il était encore médecin. en 2014 pour son deuxième long métrage, il avait raconté dans hippocrate (avec vincent lacoste et reda kateb) le quotidien d’un hôpital et des médecins, puis, moins de deux ans plus tard, celui d’un médecin de campagne, avec françois cluzet ( médecin de campagne ). avec première année , il repart des origines, en montrant de manière très réaliste ce qui attend les candidats(tes) de ce concours très sélectif autant qu’absurde, sorte de « diagonale des fous » des futures blouses blanches. une sorte de rite initiatique douloureux, à en devenir – le comble ! – malade. grâce au jeu subtil de vincent lacoste et william lebghil, thomas lilti rend crédible ce première année , lequel coïncide avec l’annonce de la fin du numerus clausus, à condition que les mandarins et autre conseil de l’ordre ne fasse pas pression à la manière d’un lobby qu’ils sont parfois (souvent ?). benjamin (william lebghil), lycéen pas très sûr de son orientation, fils de chirurgien, s’engage avec décontraction dans la préparation de cet effrayant concours, sans se laisser perturber par le regard des autres qui n’attendent qu’une chose : la chute, pour gagner une place. tout en étant un triplant avec dérogation, antoine, la vocation chevillée à un corps qui montrera ses fragilités jusqu’à s’en rendre malade, pourtant bardé de certitudes montre une vulnérabilité que vincent lacoste interprète avec justesse. présenté en avant-première au festival du film francophone d’angoulême , là où hippocrate avait reçu le valois de diamant du meilleur film en 2014, première année a rencontré un beau succès auprès du public, et il serait étonnant qu’au regard des têtes d’affiche – le très en vogue vincent lacoste l’atteste – il ne fasse pas une jolie petite carrière à partir du 12 septembre sur les écrans. à prescrire sur ordonnance pour tous les étudiants qui préparent ce concours… f.s. lire la suite repost 0 allez zou, à beauval ! 6 septembre 2018 , rédigé par f.s publié dans #étonnement , #émerveillement implanté à saint-aignan (41), dans le top 10 des plus beaux zoos du monde, beauval est le zoo de tous les superlatifs. la famille delord, aux commandes depuis le début de l’aventure, met tout en œuvre pour la préservation des espèces, tout en dopant la fréquentation. point d’orgue en 2017 : la naissance d’un bébé panda, trésor national en chine. (article paru dans un magazine touristique en mai 2018) 10.000 animaux sur 40 hectares ; 600 espèces différentes ; 5,6 tonnes de nourriture par jour ; 4 vétérinaires menant une clinique unique en france ; 79 soigneurs et 1,450 millions de visiteurs l’année dernière (+ 7,4 % par rapport à 2016) : le zoo de beauval n’en finit plus d’époustoufler et de séduire par ses mensurations hors norme. et ça n’est pas fini ! un troisième hôtel – les hauts de beauval – ouvrira ses portes cette année dans une ambiance africaine. un « biodôme » tropical en forme de bulle demi-sphérique est en construction sur 1,5 hectare, soit à peu près l’équivalent de deux terrains de football. il permettra de doper la fréquentation en basse saison, mais surtout, aux dires de rodolphe delord, de poursuivre une haute qualité de préservation des espèces, la priorité des priorités de beauval depuis le début de l’aventure, dans les années 80 avec françoise delord, qui vint installer ses volières et collections d’oiseaux dans ce petit vallon à quelques kilomètres du cher. la conservation de la faune en milieu naturel est depuis le début une préoccupation majeure à beauval : depuis plus de trente ans, le zoo finance et aide sur place des chercheurs, vétérinaires, des associations qui œuvrent concrètement pour sauver les espèces menacées. un exemple parmi d’autres, mais unique au monde : saviez-vous qu’à beauval, la première banque mondiale de semence d’éléphants joue un rôle primordial dans la conservation d’une espèce extrêmement menacée, permettant des inséminations artificielles tout en favorisant la diversité génétique. stockée à beauval par -180°, la semence d’une quinzaine de mâles a été prélevée pour être ensuite redistribuée à des parcs zoologiques internationaux. de même, la clinique vétérinaire, ouverte en 2017, est un véritable centre de recherche permettant de faire évoluer la science vétérinaire, grâce à la collecte et l’analyse des données des espèces présentes dans le parc. le zoo est aussi la plus grande maternité zoologique de france : 750 naissances en 2017 (sans compter les poissons…), dont « mini yuan zi » baptisé par la suite de son vrai nom yuan meng, le bébé panda le plus célèbre du monde, né le 4 août 2017. si chaque naissance représente un évènement, celui-ci fut indépassable. plus qu’attendu : ardemment désiré depuis l’arrivée de huan huan et yuan zi en 2012, cette naissance fut compliqué à faire venir du fait de la très courte période de fertilité de la femelle (environ 48h par an) et de la libido du mâle, peu prononcée. âgé aujourd’hui de presque un an, yuan meng court, aime jouer et se rouler sur le sol, se nourrit de bambou (30 tonnes par an pour ses deux parents jusqu’alors) et joue beaucoup avec sa mère. de plus en plus autonome, il pèse environ 30 kg. depuis le printemps, le zooparc de beauval accueille une espèce emblématique : les loups arctiques. ils ont pris possession d’un vaste territoire de 3.700 m², où au milieu coule une rivière… les visiteurs, guidés sur une passerelle en bois peuvent également apercevoir les ours bruns sur un territoire de 4.500 m². les guépards, athlétiques félins, se sont vu offrir 6.000 m². depuis une plateforme les visiteurs peuvent admirer cet animal captivant mais malheureusement menacé, classé « espèce vulnérable » par l’union internationale pour la conservation de la nature. j’ai testé pour vous : la terre des lions ne le dite pas à vos adolescents, ça pourrait les inspirer : le lion est un des animaux qui dort le plus, avec environ 14 heures de sommeil par jour ! cependant, quand ils sont en éveil, quelle beauté, dans le nouvel espace de 5.300 m² pour les lions d’afrique, in